Endométriose: partage du vécu

par Laurence RUAS, psychopraticienne en thérapies brève

Thérapie - Hypnose - Sophrologie - Coaching

Publié le : 15 décembre 2015
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Table des matières

Ayant moi-même souffert d’endométriose, et étant sage-femme, je connaissais déjà assez bien cette maladie. Toutefois, Il y a quelques semaines, afin de terminer mon cursus de sophro coach et d’approfondir ma connaissance de l’endométriose, j’avais réalisé une enquête. Cela m’a permis aussi  de peaufiner le suivi des femmes que j’accompagne.

Afin que vous puissiez vous rendre compte que, même si le grand public connait encore mal cette maladie, vous n’êtes pas seule, je vous fais un retour de cette enquête. J’en profite aussi pour vous expliquer en quoi le sophro coaching peut être un plus pour vous.

Les réponses au sondage concernant le vécu de l’endométriose

Il y a eu 82 réponses au sondage concernant le vécu de l’endométriose. La majorité des femmes atteintes ayant répondu au questionnaire ont 25 à 35 ans (49 femmes). Pour la plupart des femmes qui ont répondues, le diagnostic a été fait il y a moins de 5 ans (45 femmes).

Les symptômes qui reviennent le plus souvent comme étant difficiles à supporter sont : la fatigue (36) et la douleur (75). 29 femmes ont répondu par l’association fatigue + douleur. Lorsque c’est la douleur qui est exprimée, elle concerne : le pelvis, le bas ventre, l’abdomen, les muscles, les lombaires, les reins et les dyspareunies (douleurs pendant les rapports) reviennent. A noter : la plupart des femmes ressentent les douleurs dans plusieurs endroits.

Les traitements ont plusieurs effets secondaires qui reviennent chez de nombreuses femmes : prise de poids, bouffées de chaleur, fatigue, baisse de la libido.

En général, la famille comprend la maladie. Pour 15 femmes, la famille ne les comprend pas ou très peu.
Il y eu 12 séparations imputées (à tords ou à raison) à la maladie. Par contre, lorsque le couple tient, il est très solide et le conjoint est un vrai soutien.

38 femmes disent que leurs amis sont au courant de leur maladie mais qu’ils ne les comprennent pas. 21 trouvent du soutien parmi leurs amis.

Au niveau de leur travail, 21 femmes pensent que leurs collègues de travail ne les comprennent pas et 19 en ont parlé et ont trouvé que cela leur avait facilité la vie. 8 femmes ne travaillent pas à cause de l’endométriose ; 24 se plaignent d’arrêts maladie fréquents et 3 se sont vues obligées de changer d’emploi pour pouvoir s’adapter.

46 femmes seulement sur 82 acceptent facilement les invitations. 9 les refusent et les autres acceptent en « prenant sur elles » écrivent-elles spontanément, acceptent au dernier moment ou annulent souvent au dernier moment. (graphique 2)
Pour celles qui refusent les invitations, elles évoquent la fatigue (26) et la peur de la douleur (17).

47 femmes sur 82 font du sport. Dans ce cas-là, le yoga revient beaucoup, la marche, le fitness et les sports aquatiques (aquabike, …).

Seulement 37 femmes sur 82 arrivent à se projeter dans l’avenir. Les autres le font à court terme ou pas du tout car elles en ont très peur.

73% (60 sur 82) n’ont pas d’enfant. Parmi celles qui en ont, 5 sont passées par la PMA et 16 ont eu des grossesses spontanées. (graphique 3)

42 femmes associent les médecines douces aux traitements habituels.

Le but de ce sondage était aussi de voir si le sophro coaching pourrait intervenir et aider ces femmes et de quelle manière. J’y ai donc travaillé. Je remercie toutes les participantes qui ont accepté de partager leur expérience et leur vécu de la maladie.

L’apport du sophro coaching pour les femmes souffrant d’endométriose

 

 

Le sophro coaching peut aider ces femmes. Tout d’abord, la sophrologie peut améliorer la gestion de la douleur, la fatigue, le stress ressenti (à cause du risque de douleurs au travail, infertilité, …). De plus, le coaching permet de reprendre sa vie en main, de ne plus laisser la maladie guider sa conduite. On peut retrouver la confiance en soi, ne plus souffrir du regard des autres, retrouver une vie sociale, ne plus culpabiliser.

Un des problèmes récurrent est que les patientes anticipent la période de règles et donc, la douleur. On peut donc aussi aider les femmes qui sont dans ce cas, à vivre dans le présent.

L’infertilité est également un problème qui amène les femmes à culpabiliser. Elles le vivent un peu comme une double peine de la maladie. Cet état d’esprit n’aide pas à améliorer les chances de tomber enceinte, même par fécondation in vitro. Retirer ce sentiment de culpabilité et remettre les choses à leur niveau permet de se mettre dans les meilleures dispositions.

L’alliance de la sophrologie et du coaching permet d’améliorer le vécu de la maladie, la gestion de la douleur et en même temps, de pouvoir faire un réel travail sur le système de croyances de la personne, sur son fonctionnement par rapport à la maladie et de manière plus générale. Dans cette maladie, un soulagement même minime de la douleur est vécu comme une amélioration importante. Le sophro coaching peut jouer, en même temps sur cette amélioration et permettre par le coaching d’amener la personne à voir le positif de sa vie, à faire des changements bénéfiques, à envisager l’avenir de manière plus agréable.

La maladie n’est pas uniquement ce qui vous caractérise. Vous êtes d’abord une femme à part entière, avec, ses besoins, ses envies, ses particularités, … Ma pratique du sophro coaching permet de tenir compte de toutes vos particularités puisque le premier principe est l’adaptabilité!

Grâce à cette méthode et à ma connaissance des problématiques liées à cette maladie, je vous propose un accompagnement individuel sur mesure.

 

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