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Violence éducative: agir avant d’en arriver là!

par Laurence RUAS, psychopraticienne en thérapies brève

Thérapie - Hypnose - Sophrologie - Coaching

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Lorsque l’on parle de « violence éducative« , on s’imagine tout de suite les paires de claques, les fessées, les humiliations ou bien, les mots qui rabaissent et qui blessent l’enfant! La violence éducative peut être beaucoup moins franche que ça mais, surtout, elle a souvent lieu à l’insu du parent! La maman ou la papa n’agit pas dans le but de faire du mal à son enfant ou de le contrôler, la maman ou le papa pense sincèrement utiliser les bonnes méthodes… en tout cas, il/elle fait au mieux avec ses propres difficultés et blessures. C’est souvent à l’origine de la culpabilité qui peut être difficile à vivre.

C’est pour cela qu’à l’occasion de la journée de la non violence éducative, j’ai eu envie de vous donner des pistes de réflexion sur la manière de ne pas tomber dans cette « violence éducative ». Cette journée a pour but d’éveiller les consciences, d’informer, et non de juger ou de faire culpabiliser les parents!

Pour penser à mon enfant, je pense d’abord à moi!

Cela semble être un conseil égoïste et pourtant… J’en parle souvent et j’ai d’ailleurs écris un article complet à ce sujet: je suis ma priorité!

Dans la société actuelle, nous avons souvent une vie à 100 à l’heure. On jongle entre le boulot, le ménage, les courses… notre famille et si il reste un peu de temps, nous-même! Mais si on craque, si le burn out s’approche, si on est au bout du rouleau, que va-t-il se passer? Et bien c’est simple et c’est pareil pour quasiment tout le monde: on s’écroule, on devient incapable de gérer le quotidien et les premiers à en pâtir, ce sont nos enfants.

Si par contre on arrive à s’accorder un peu de temps, à chouchouter notre moral, à booster notre motivation, alors là, nos enfants en profiterons vraiment. Parfois, il est INDISPENSABLE de penser à soi pour mieux tenir sur la durée et mieux accompagner nos enfants.

Je fais abstraction des commentaires

Est-ce que vous avez remarqué qu’il y a toujours quelqu’un pour donner son avis, pour critiquer notre éducation, pour faire la petite remarque qui nous contrarie? Mais si on prend le temps d’analyser un peu tout cela, on se rend vite compte que, quel que soit notre choix éducatif, il y en aura toujours!

Par exemple, lorsque mes jumeaux étaient de tous jeunes enfants, j’avais l’impression d’être trop sur leur dos, de trop les protéger. Et, autour de moi, les gens commentaient. Dans la même journée, j’avais droit à: « oui mes toi, ce sont des enfants-rois » mais aussi « comment veux-tu qu’ils apprennent l’autonomie si tu ne les laisses rien faire » ou encore « tu ne devrais pas les laisser faire ça tout seuls »…

Laissez donc les gens parler! Bien sûr, il est toujours bon de garder une certaine ouverture d’esprit mais sélectionnez les personnes qui sont de bon conseil et qui parlent pour donner des informations et non simplement pour juger.

Cela vous permettra d’éviter la frustration, la gêne et la colère qui nous amène parfois à durcir notre éducation ou, au contraire à trop lâcher et à nous oublier en route.

J’écoute mon cœur et mon enfant

violences éducativesL’écoute est la chose la plus importante quand on parle d’éducation.

Ecoutez votre cœur; cela vous permettra de faire des choix adaptés à la situation mais surtout, des choix qui vous semblent justes.

Parfois, notre décision ou notre manière d’agir trouve sa source dans notre propre enfance ou nos propres peurs. Ecouter votre cœur va vous aider à comprendre cela et à rectifier le tir si nécessaire.

Ecoutez aussi votre enfant. Ses réactions, sa motivation ou son incompréhension vont vous guider pour mieux le comprendre et lui proposer une éducation dans laquelle il pourra s’épanouir. Deux enfants d’une même famille n’ont pas forcément les mêmes besoins ou envies.

J’accepte de demander de l’aide avant d’en arriver à la violence éducative

Si vous sentez que vous êtes en train de perdre pied, que vous vous énervez, que vous éprouvez de la colère, que vous n’arrivez plus à gérer les conflits calmement, c’est le moment de demander de l’aide. Ne laissez pas la situation s’envenimer. J’accompagne des parents qui ont envie de tester de nouvelles choses, qui n’arrivent plus à trouver de solutions, ou qui culpabilisent de ne pas réussir à être aussi parfaits que ce qu’ils auraient souhaité.

Rechercher de l’aide n’est pas un signe de faiblesse ou d’échec, bien au contraire, c’est remettre le pied à l’étrier, repartir sur de nouvelles bases, se donner une nouvelle chance de s’épanouir. Par contre, si on ne fait rien, on glisse petit à petit, sans s’en rendre compte, vers la violence éducative que l’on redoute.

 

Pour moi, la violence éducative existe envers l’enfant mais aussi envers le parent qui ne se respecte pas et n’arrive pas à trouver l’équilibre dans son quotidien. Les deux types de violence éducative sont importants à prendre en compte car le bonheur du parent et de son enfant en sont dépendants.

Laurence RUAS
Psychopraticienne en thérapie brève, j’utilise l’hypnose, la sophrologie, le coaching, RITMO (EMDR) pour accompagner les personnes qui souhaitent mettre en place des changements positifs et impactant dans leur vie. Basée à Saint-Paul-Trois-Châteaux où se trouve mon cabinet thérapeutique, je consulte également à distance en visioconférence.
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